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Le blog de pcfmanteslajolie

Caraïbes et Amérique latine : Une nouvelle guerre en perspective ?

9 Septembre 2025, 07:31am

Publié par pcfmanteslajolie

Une nouvelle ingérence des Etats-Unis dans les affaires intérieures du Vénézuela

Nos journaux télévisés ne tarissent pas de reportages sur le conflit Ukraine-Russie ni sur les horreurs perpétrées à Gaza. Mais quid de ce qui se prépare dans la mer des Caraïbes ? Silence radio ! Silence caméra !
L’article de Granma ci-dessous nous dévoile les importants dispositifs militaires déployés par les Etats-Unis et le Ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez Parrilla tire la sonnette d’alarme et réaffirme que les Caraïbes sont et doivent rester une zone de paix. La lutte contre le narcotrafic a bon dos.

 

La « diplomatie des canonnières » contre l’unité latino-américaine

Auteur : Elizabeth Naranjo publié par Granma le 19 août 2025

Le Ministre cubain des Affaires étrangères a appelé au respect de l’Amérique latine et des Caraïbes en tant que zone de paix.
Les tensions géopolitiques et les menaces des États-Unis à l’égard de la sécurité régionale en Amérique latine ne cessent de s’intensifier. Les événements récents sont alarmants.

 

Le déploiement de navires, d’avions, d’un sous-marin et de milliers de soldats américains dans la région, sous le prétexte déjà éculé de la lutte contre le trafic de drogue et les criminels qui mettraient en danger la sécurité de la puissance du Nord, a été vivement critiqué.

La position de Cuba à cet égard a été clairement exprimée par Bruno Rodríguez Parrilla, membre du Bureau politique et Ministre des Affaires étrangères, qui, sur son compte x, a exprimé son soutien à l’unité latino-américaine face à l’ingérence étrangère.

Le Ministre des Affaires étrangères de l’île a exigé que, face à ces faits, sous les justifications qui répondent à « l’agenda corrompu » de Marco Rubio, le secrétaire d’État américain, l’Amérique latine et les Caraïbes soient « respectées comme une zone de paix ». C’est également la raison pour laquelle la prestigieuse institution culturelle cubaine Casa de las Américas a publié une déclaration soulignant que cette action, qui représente un danger pour la souveraineté régionale, « Cela ressemblerait à une farce éculée, si cela ne risquait pas de déboucher sur une tragédie ».

L’organisation dénonce également les faits qui coïncident avec la décision « indécente » de mettre un prix sur « la capture » du président légitime de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro, annoncée par Rubio.

La déclaration met en garde contre l’ambition de Donald Trump de « s’attribuer la gloire d’être le fossoyeur de la révolution bolivarienne », dans une quête insensée visant à consolider ses ambitions de leadership mondial, au prix de quoi que ce soit, y compris de la stabilité et de la paix en Amérique latine.

Cette référence à l’action de la Maison Blanche évoque l’époque de la doctrine Monroe, lorsque les États-Unis considéraient l’Amérique latine et les Caraïbes comme leur « arrière-cour » et s’arrogeaient le droit d’intervenir dans les affaires intérieures de la région, violant ainsi toutes les règles de la coexistence internationale.

Face à cette menace, la Casa de las Américas a exhorté les forces de gauche de la région à œuvrer pour l’unité, en évitant de tomber dans « les pièges et les manipulations qui ne profitent qu’à la réaction et au fascisme ».

Le document cite comme exemple douloureux les résultats prévisibles des élections en Bolivie, qui illustrent le coût de la désunion, et reconnaît ainsi l’importance du débat et de l’analyse collective des situations complexes. Il souligne qu’il est fondamental de savoir clairement qui est « l’ennemi principal des idéaux de Bolívar et de Martí ».

En ce qui concerne l’Amérique latine, l’appel lancé par l’apôtre de l’indépendance cubaine est plus nécessaire que jamais : « Les arbres doivent s’aligner pour empêcher le géant de sept lieues de passer ! L’heure est venue de faire le point et de marcher ensemble et nous devons avancer en rangs serrés, comme l’argent dans les racines des Andes », a cité Casa de las Américas.

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