Communiqué de presse. NON A LA PRISON Ni à Magnanville, ni ailleurs dans notre région
Jeudi 9 février, les élus communautaires ont voté une motion s’opposant à la construction d’une nouvelle prison dans la commune de Magnanville.
Nous approuvons ce refus et nous appelons les citoyens à marquer leur opposition lors de l’enquête publique ouverte actuellement à ce sujet.
Une nouvelle prison qui ne réglerait rien.
Les prisons françaises sont pleines à craquer, non pas faute de constructions nouvelles mais par la politique poursuivie par le gouvernement Macron.
Celui-ci, en privant la Justice des moyens nécessaires à son bon fonctionnement a fait exploser le nombre d’internements préventifs. C’est le cas de pratiquement la moitié des emprisonnements par des personnes non encore jugées.
Le gouvernement a réduit considérablement les processus de peines alternatives permettant de privilégier les réinsertions sociales d’après-peines.
Que dire enfin des prisonniers reconnus malades mentaux qui se retrouvent en prison faute de prises en charge par les services de santé ?
S’il faut moderniser les prisons et lancer les programmes nécessaires de réhabilitation de l’existant, la multiplication des lieux d’enfermement ne produit qu’un appel d’air qui fera emprisonner toujours plus.
Une nouvelle prison à Magnanville ne ferait donc que de s’accommoder d’une situation inacceptable.
Il ne s’agit donc pas de refuser une prison dans une commune sur l’air « pas de ça chez moi mais je veux bien chez les voisins » mais de proposer une autre alternative crédible que la politique pénitentiaire actuelle.
C’est la raison pour laquelle les communistes de Mantes-la-Jolie participent à ce mouvement de refus et agiront pour l’amplifier.
Mantes-la-Jolie, le 12 février 2024 La section de Mantes-la-Jolie du PCF.