Dunlopillo Mantes - Limay. La colère des salariés
Mercredi 27 juin, ce sont plusieurs dizaines de salariés qui ont débrayé pour crier leur colère dans les locaux de l'entreprise à Limay à l'appel de la CGT.
- Colère contre les 61 licenciements annoncés (25% de l'effectif).
- Colère contre les mensonges de la direction qui annonce faussement à la presse que les suppressions d'emploi ne concerneraient pas les sites mais certains commerciaux (ces derniers ne sont que deux et 59 licenciements s'effectueraient sur le site).
- Colère contre l'annonce de la construction d'une nouvelle entreprise sur le site de Mantes-la-Jolie alors que rien n'est fait - pas même le terrain qui n'appartient même pas à l'entreprise (Il a été acheté par le Conseil départemental il y a deux ans)
- Colère contre le Sous-préfet de Mantes-la-Jolie (le représentant de l'Etat) qui refuse de recevoir les représentants des salariés mais participe tout à fait officiellement à une conférence de presse organisée par la direction, le Président du Conseil départemental et le maire de Mantes-la-Jolie acceptant d'emblée une nouvelle charrette de licenciements.

Un Sous-préfet qui n'hésite pas à promettre de nouveaux fonds publics à l'entreprise sans aucune garantie ni d'emploi ni de pérennité de l'entreprise alors-mêmes qu'aucun compte n'a été rendu sur l'utilisation passée de dizaines de millions de fonds publics.
Soutiens politiques appréciés: ceux d'Eric Roulot, le maire de Limay et des communistes de Mantes-la-Jolie.
Par la voix de leur élu, ces derniers ont à nouveau dénoncé l'opacité qui règne sur l'utilisation des fonds publics et leur utilisation pour licencier. Leur soutien va naturellement aux salariés menacés de licenciements, à l'avenir de cette entreprise historique à Mantes-la-Jolie et pour pouvoir encore demain VIVRE ET TRAVAILLER DANS LA REGION MANTAISE.
Vous trouverez, ci-dessous, quelques photos prises à cette occasion.
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