PCF 2017: Pierre Laurent doit démissionner. Mais ça ne suffira pas. Engageons la reconstruction du parti de classe !
PCF 2017 : la quasi-disparition électorale suit l’abandon de la raison d’être révolutionnaire du Parti.
Pierre Laurent doit démissionner.
Mais ça ne suffira pas.
Engageons la reconstruction du parti de classe !
Nous refusons la poursuite du processus de liquidation du PCF, dont le résultat catastrophique aux élections législatives, après l’effacement complet aux présidentielles, est le reflet.
Nous demandons la démission de Pierre Laurent et du Comité exécutif national.
Ils doivent assumer leurs responsabilités.
C’est le préalable à l’organisation du nécessaire congrès extraordinaire, dans des conditions réellement démocratiques.
Ce texte porte un appel interne dans ce sens.
Dans la perspective de ce congrès, responsables d’organisations locales du PCF, militants, nous décidons de constituer le groupement national « Reconstruire le PCF », considérant la nécessité de dépasser les expressions ponctuelles. Notre base politique est la motion du 37ème congrès « Reconstruisons le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes ».
Vous trouverez ci-dessous notre analyse de la situation du PCF, au lendemain des élections nationales.
Au 1er tour des élections législatives, les candidats rattachés au PCF ont obtenu 613.000 voix, soit 2,72% des suffrages exprimés et 1,29% des électeurs inscrits.
Ce nombre comprend les voix des candidats également soutenus par FI, le PS ou EELV dès le 1er tour.
En 2012, les candidats PCF, pourtant moins nombreux, avaient totalisé 1.359.000 voix, soit 5,24% (sur les 6,91% du « Front de gauche »).
En voix, le résultat de 2017 est le plus mauvais de toute l’histoire du PCF à une élection nationale.
En 15 ans, le PCF subit un 3ème décrochage après les 3,37% de Hue en 2002, le 1,91% de Buffet en 2007 (707.000 voix) : en 2017, effacement total aux présidentielles et descente historique aux législatives.
Dans une grande partie du pays, notre parti est désormais complètement marginalisé électoralement, malgré les efforts des militants, souvent déroutés par la stratégie nationale, pour limiter les dégâts.
Seules les positions d’élus ont atténué le recul sur la base des notabilités locales.
La catastrophe électorale est incontestable.
Nous sommes sidérés par le décalage entre le choc vécu par les militants (et de nombreux sympathisants) et les communiqués de la direction nationale se félicitant de l’élection de 11 députés, adhérents au PCF et de la constitution d’un groupe technique avec 4 députés « divers » d’outre-mer.
Ceci peut tout juste représenter une mince consolation, même si ces élus locaux perdent en moyenne aussi 40% du vote communiste de 2012.
Mais un élu, Stéphane Peu, était candidat de FI (ayant signé la « charte » de fidélité à Mélenchon).
Une autre, Marie-George Buffet, est une ralliée de la première heure à Mélenchon.
5 autres élus avaient vu leur candidature également retenue par FI au 1er tour : maigre résultat d’un an de tractations de sommet.
Pour la direction du PCF, depuis un an – en témoignent les réunions du Conseil national -, l’objectif prioritaire, coûte que coûte, était de conserver des postes de députés permettant d’assurer l’avenir de l’appareil et de préparer les prochaines élections locales.
Un parti avec des élus, même sans influence politique plutôt qu’un Parti communiste influent avec quelques élus !
Priorité à la présence dans les institutions, à tout prix, plutôt qu’aux luttes : la « Mutation » initiée sous Robert Hue arrive à son terme.
La voie est ouverte vers la transformation en Parti radical de gauche bis, avec un plus grand patrimoine historique à brader !
Pour un parti révolutionnaire, dans le cadre de la démocratie bourgeoise, un mauvais résultat électoral peut être dû à la répression, ou au succès d’une offensive idéologique de l’adversaire de classe.
Au législatives de 1993, nous avions bien résisté, avec 9,3%, malgré la chute du Mur, la fin de l’URSS et alors que le PS s’effondrait déjà.
En 2017, le PCF s’effondre en même temps que le PS.
Sous les coups « d’En Marche », de la « France Insoumise », de l’indifférence ?
La direction du PCF ne peut pas se dérober à ses lourdes responsabilités, le déni de réalité.
Depuis le début 2016, les préoccupations et l’expression publique de la direction se concentrent sur les schémas politiciens de recomposition politique de la gauche, en vue prioritairement d’accords électoraux.
Tour à tour ont été courtisés Hulot, invité la veille du 37ème congrès, Duflot à la table d’honneur du congrès, Taubira et Montebourg à la Fête de l’Huma, les frondeurs etc.
Début 2016, Pierre Laurent s’est déjà engagé lamentablement, sans aucune consultation même du Conseil national, dans les primaires proposées par Cohn-Bendit !
La préparation de la présidentielle a été scandaleuse vis-à-vis des communistes.
Le congrès bâclé de juin 2016, les résolutions du CN de l’automne n’ont servi qu’à temporiser, à distraire les camarades avec une candidature virtuelle, rétractable.
Les yeux braqués sur les sondages, la direction a changé de cheval fin novembre, ravalé les critiques enfin émises sur le populisme de Mélenchon (que nous avions faites, quant à nous, depuis le début du Front de gauche).
Seul, à nouveau, par voie de presse, le matin du Conseil national, la veille de la Conférence nationale du 3 décembre 2016, Pierre Laurent s’engage et engage le Parti dans l’alignement sur Mélenchon.
Dans les mois suivants, très pénibles pour les camarades, la direction a voulu se faire entremetteur entre Mélenchon et le PS, puis Hamon.
Quand l’idéologie dominante a renversé les sondages en février et coulé Hamon, la direction du PCF s’est montrée le soutien le plus zélé et soumis à Mélenchon, malgré le mépris, l’anticommunisme et même les injures du personnage.
La préoccupation obsessionnelle, vitale, c’était les tractations pour les législatives dans la vingtaine de circonscriptions où nos positions électives, héritées de l’histoire, laissaient espérer l’élection d’un député.
Sur les contenus, pendant les campagnes, la direction a choisi d’avoir une expression autonome minimale, confidentielle.
La brochure « La France en commun », par son intitulé même, se rangeait derrière « l’Avenir en commun » de Mélenchon.
Elle n’était visiblement destinée qu’à donner le change aux communistes et aux plus proches sympathisants.
Dans de telles conditions, Mélenchon et la FI, en bons disciples de Mitterrand, ont pu sans mal arracher encore quelques unes des plumes restantes à la volaille communiste.
Les orientations de la direction dans les quelques semaines de campagne pour les législatives, tournées vers la situation des quelques « bonnes » circonscription, ont été désastreuses nationalement.
La médiocrité du matériel de base proposé aux centaines de candidats envoyés au casse-pipe le reflète.
Un débat dans le parti, sur le 2nd tour de la présidentielle, était nécessaire et important pour discuter des options – toutes recevables – pour réduire, maintenant et à l’avenir, le danger de l’extrême-droite.
Mais il est inacceptable que Pierre Laurent ait court-circuité ce débat, une nouvelle fois depuis les studios de la télévision, le soir du 1er tour.
Après la victoire éclatante de Macron, mettre en avant que le PCF a été le plus prompt et efficace (contrairement à Mélenchon) à faire voter pour le banquier-président était absurde.
Valoriser l’action des députés PCF sortants a eu un impact très limité nationalement.
Le travail de fourmi de leurs collaborateurs et leur représentation dans leur circonscription ne pouvaient pas être perçus largement.
En revanche, le soutien au Parlement à l’Union sacrée, à l’état d’urgence, après les attentats de 2015, à la politique d’austérité de Tsipras, l’étonnante passivité devant la réforme ferroviaire ont laissé des traces.
Valoriser l’action des élus locaux avait également peu de sens nationalement.
Les élus sont souvent parvenus à atténuer, chez eux, le recul aux législatives. Mais nationalement, les collusions avec le PS, dans les grandes collectivités (pensons aux images désastreuses des régionales de 2016 aux côtés du PS Bartolone) ont pesé négativement.
Mais surtout, l’axe consistant à revendiquer le bon résultat de Mélenchon à la présidentielle, jusqu’à utiliser son image comme identifiant, contre sa volonté, a été totalement contre-productif, sauf, peut-être dans quelques circonscriptions.
Cela a évidemment fait voter FI !
Le sommet a été atteint dans les négociations, parallèles, avec Mélenchon sur les candidatures communes.
Jamais, un accord national n’a été sérieusement envisagé.
En position de force, FI a choisi, suivant ses intérêts, les quelques candidats PCF à parrainer dans la liste des circonscriptions quémandées par la direction du PCF.
Constamment, FI a tourné les communistes en bourriques publiquement.
Pierre Laurent a accepté d’aller le plus loin : jusqu’à faire le choix de l’humiliation du Parti pour sauver quelques places.
Les SMS insultants et assassins de Mélenchon, « vous êtes la mort et le néant », infligés à un secrétaire national sans réaction, ont porté un coup terrible au PCF et aux communistes.
Devant un bilan aussi indéfendable, des décisions personnelles aussi désastreuses depuis 18 mois, devant la défiance envers les adhérents placés devant une série de faits accomplis, devant le choix de l’humiliation du Parti, nous estimons que PIERRE LAURENT ET LE COMITE EXECUTIF NATIONAL DOIVENT ASSUMER : DEMISSIONNER.
C’EST LE SEUL ACTE SUSCEPTIBLE DE MONTRER AUX TRAVAILLEURS ET PAYS QUE LE PARTI A PRIS CONSCIENCE DU DESAVEU POPULAIRE.
C’EST EGALEMENT LE PREALABLE POUR UN CONGRES EXTRAORDINAIRE QUI METTE ENFIN, FRANCHEMENT, DEMOCRATIQUEMENT LES CARTES SUR LA TABLE.
La débâcle électorale des législatives n’est pas un incident de parcours mais s’inscrit dans une série continue depuis 2002.
De même, l’effacement total aux présidentielles n’est pas le résultat d’une décision ponctuelle, d’une erreur, de la direction à l’automne 2016.
L’état d’effacement du PCF et des positions communistes a atteint un tel niveau qu’il condamnait toute candidature à quelque chose comme le 1% que lui promettaient les sondages.
Cela aurait encore davantage compromis la sauvegarde de quelques circonscriptions aux législatives.
Ensemble, puis successivement, depuis 25 ans, Hue (passé chez Macron mais encore sénateur, élu par le Front de gauche), Buffet (qui affiche sa proximité avec Mélenchon) et Laurent ont piloté la stratégie d’effacement de l’identité communiste. « Mutation », « Parti ouvert cherche esprit libre », « Bouge l’Europe », « Collectifs antilibéraux », « Front de gauche », « Primaires de toute la gauche » : les formules se suivent.
Peut-être bientôt « Plus fort la gauche » comme le suggère la profession de foi d’un élu député, dont toute référence à « PCF » ou « communiste » a disparu ?
Depuis 2002, les effondrements électoraux successifs sont fondamentalement le résultat de la contradiction entre l’identité historique forte que possède le PCF et la ligne politique de reniement de sa raison d’être.
Dans l’inconscient collectif de notre pays, de sa classe ouvrière, le PCF, a une identité forte, comme branche française de la seule forme d’organisation politique qui s’est opposée de façon conséquente au capitalisme et qui a mis en échec sa domination dans le monde.
Cette histoire forte, incomparable, est lourde à porter face à l’anticommunisme, à la domination idéologique désormais quasi-totale du capitalisme, à de nécessaires critiques et autocritiques.
Pour ceux qui veulent vraiment rester communistes, c’est une lutte indispensable à l’heure de l’aggravation de la crise globale du capitalisme.
Depuis 25 ans, la direction du PCF n’a insufflé que repentance historique, reniement, abandon des fondamentaux théoriques marxistes et léninistes, notamment de l’organisation du parti de classe et de masse (dont la cellule, l’action à l’entreprise, instrument véritable de démocratie et de rassemblement des travailleurs).
En revanche, la critique superficielle de l’Union de la gauche n’a pas empêché l’aggravation de l’intégration de l’appareil du Parti dans les institutions, dans la démocratie bourgeoise, avec de plus en plus d’alliances électorales avec la social-démocratie sans principes et sans rapport de force.
La participation, en cogestion, nationalement (1997-2002) et localement aux exécutifs de « gauche » (PS-EELV) qui relayent plus ou moins la politique de casse sociale du patronat, s’est amplifiée.
Il n’y a pas à s’étonner que la FI et Mélenchon ont capté bien davantage l’électorat restreint (ne perdons pas de vue l’abstention) en attente d’une gauche revendicative, malgré leurs origines socialistes.
Alors que les candidats PCF, malgré eux, ont été entraînés dans la sanction des partis « traditionnels ».
Les propositions économiques officielles du PCF ont été globalement occultées de la campagne électorale sous quelques grandes phrases générales, voisines de celles de FI.
Peu lisibles, réformistes, illusoires, ces propositions ne correspondent pas à ce qu’on attend d’un PCF révolutionnaire, fidèle à ses positions historiques : « réorientation de la Banque centrale européenne », « réorientation des aides aux entreprises », « modulation de leurs cotisations sociales » etc.
Quand le bateau n’en finit plus de couler, que le capitaine s’obstine à ne pas changer de cap, l’heure est plus que jamais à la mutinerie !
Une révision politique complète, avec des débats théoriques approfondis, avec la participation la plus large des communistes, y compris de ceux qu’on a écartés ou qui se sont écartés ces dernières années, est indispensable.
Logiquement, l’organisation d’un congrès extraordinaire s’impose.
Mais il est inconcevable de laisser Pierre Laurent et son Comité exécutif national le bâcler et le verrouiller administrativement comme les précédents « Rallumons les étoiles » et « France en commun ».
Ils sont disqualifiés par la série de décisions qu’ils ont prises, seuls, au mépris des communistes et des statuts et qui ont conduit au gouffre.
Au passage, nous demandons – point non secondaire – une transparence financière et un moratoire sur les projets de ventes du patrimoine des fédérations, alors que les financements publics vont chuter.
A plusieurs reprises dans les médias, Pierre Laurent a laissé entendre, une nouvelle fois, la mise à l’ordre du jour du l’abandon du nom du Parti.
Peut-être seulement, à nouveau pour vider encore un plus la coquille de son contenu, maintenant que les prochaines sanctions électorales nationales sont dans 5 ans.
Toujours plus loin dans la liquidation : c’est inacceptable.
La démission de Pierre Laurent et du Comité exécutif national est le préalable indispensable à l’organisation démocratique, à partir des sections, du congrès extraordinaire – un congrès existentiel – qu’impose la situation dramatique du Parti communiste français.
Tous les points de vue sont recevables.
Mais ils doivent tous pouvoir être discutés à égalité.
Pour notre part, nous refusons tout autant le gauchisme institutionnel que le réformisme radical qui intègrent le PCF dans la recomposition de la social-démocratie.
Nous pensons logique que les partisans, dans le PCF, de la démarche de Mélenchon rejoignent la « France insoumise ».
Plusieurs hauts-dirigeants du Parti viennent d’ailleurs de le faire.
Nous n’avons cessé, depuis 2008 et la constitution du « Front de gauche », de dénoncer les conceptions de Mélenchon.
Elles se sont accusées : culte de la personnalité, politique politicienne, électoralisme, opportunisme, anticommunisme, positions profondément réformistes, sous une posture radicale – modèle dirigiste de capitalisme, « keynésien », « rooseveltien », aux accents nationalistes -, fausse opposition à l’UE pour canaliser, à la Tsipras le rejet de classe de l’UE du capital etc.
Nous n’avons cessé d’alerter sur le danger que son populisme de « gauche », sa perspective d’amendement de la démocratie bourgeoise et de changement de régime n’alimente le populisme de droite.
Nous ne sommes pas davantage favorables à la poursuite, combinable avec l’option précédente, d’un fonctionnement du PCF, vidé de sa raison d’être, réduit à un humanisme vague et à quelques symboles, à un appareil, force d’appoint de ce qui ré-émergera du PS, des clubs Aubry, Hamon, Montebourg ou Hidalgo.
Au nom de l’unité et du rassemblement, on a multiplié ces compromissions stériles.
On a sapé la condition essentielle du rassemblement des travailleurs et de l’unité des organisations progressistes: la place du PCF dans le rapport de force.
Il y a urgence absolue à stopper le processus de liquidation du PCF.
Le travail de reconstruction, de renforcement du Parti, d’adhésion, notamment parmi la classe ouvrière, est indissociable de l’action communiste dans les luttes, comme parti de classe.
Nous voulons y contribuer au service de toutes les organisations du parti, avec ou sans la direction actuelle, même contre.
Les mois qui viennent annoncent de dures attaques qui exigent des positions communistes de riposte.
Face au projet de Macron de casser un peu plus le code du travail, dès cet été, après l’échec de 2016, déjouons les manœuvres d’isolement des militants, notamment syndicaux, les plus revendicatifs.
Evitons les postures radicales, essayons de toucher le plus grand nombre de salariés.
Face au projet de démantèlement de l’assurance chômage, sachons remettre en avant la définition fondamentale, marxiste, du chômage, dans le capitalisme.
La défense de la Sécurité sociale passe par la défense intransigeante du financement solidaire, gagné en 1945, par la cotisation sociale.
Le 20 septembre 2017 sera le 25ème anniversaire du référendum sur le Traité de Maastricht.
C’est l’occasion de reprendre notre argumentation d’alors, confirmée par les faits, notre dénonciation de la nature de l’EU supranationale du capital.
Les luttes sociales en France, dans une conception internationaliste, passent par la rupture avec l’UE du capital, le refus de l’application de ses directives, le rejet de son instrument économique de domination, l’euro.
Dans le PCF, pour notre avenir, échangeons avec les partis communistes des autres pays, notamment ceux qui ont refusé d’être intégrés dans la réformiste « gauche européenne ».
Alors que tous les principaux candidats à la présidentielle demandaient le maintien ou l’augmentation des dépenses militaires, alors que « l’Europe de la défense » se développe, que l’on prépare l’opinion à de nouvelles interventions militaires françaises à l’extérieur, faisons grandir l’exigence de la baisse des crédits militaires, d’un désarmement unilatéral, du retour de tous les soldats déployés à l’étranger en France, de la sortie de l’OTAN, du refus de toute politique européenne intégrée de défense, comme des interventions impérialistes nationales.
Plus aucune ambiguïté là-dessus du côté communiste !
La lutte des classes, du côté des travailleurs, les luttes précises exigent d’être clair sur le capitalisme.
Nous ne sommes pas confrontés à la finance, au capitalisme financier, à une dérive du capitalisme, mais au capitalisme tout court, qui connaît une nouvelle phase dans la crise globale qui lui est inhérente.
En système capitaliste, pour la défense des productions répondant aux besoins, le rapport de force peut se construire pour une limitation de la loi du marché (concurrence), pour en s’appuyant sur les acquis de la Libération, des nationalisations démocratiques (municipalisations) de certains secteurs.
Cela pose le débat, sous d’autres termes, de ce que nous pensons devoir rester, redevenir, notre projet de société : le socialisme.
Nous allons célébrer le 100ème anniversaire de la Révolution d’Octobre. Nous voulons en faire un moment important d’échange et de réflexion sur « qu’est-ce qu’être révolutionnaire de notre temps, en France ».
C’est parce que nous voulons être des militants révolutionnaires, que nous nous battrons pour faire vivre le Parti communiste français.
NB : Informations
Ce présent texte d’appel et d’analyse est proposé à la signature des communistes. La liste des signataires (ci-dessous) sera complétée au fur et à mesure.
Il a été rédigé par les initiateurs de la résolution du 37ème congrès « PCF : reconstruire le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes ».
Dans la perspective d’un congrès extraordinaire en 2018, ces responsables de fédération, de section, ces militants communistes annoncent la constitution d’un groupement national, dénommé « Reconstruire le PCF ». Une liste de porte-parole nationaux et de contacts départementaux sera communiquée.