Syrie : l' « opposition » accusée de crimes par les ONG
Agression impérialiste contre la Syrie : l' « opposition » accusée de crimes par les ONG et les organismes de l'ONU chargés de la défense des droits de l'Homme
Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Le Haut commissariat aux droits de l'Homme des Nations unies, Human Rights Watch(HRW) et le rapporteur de la commission d'enquête de l'ONU pour la Syrie admettent que l' « opposition syrienne » commet toutes sortes d'atrocités dans la campagne pour renverser le gouvernement de Bachar el-Assad.
S'adressant au Conseil des droits de l'Homme, Navi Pillay, qu'on ne peut guère soupçonner de sympathies pour le gouvernement syrien, a dénoncé le fait que « les groupes anti-gouvernementaux utilisent des mineurs comme soldats », un crime qui s'ajoute au « recours à des franc-tireurs qui tirent sur des civils »et les « tortures, détentions arbitraires et exécutions sommaires », des pratiques qui, insiste la responsable, sont constatées également du côté du gouvernement.
Pillay n'avait jamais admis officiellement les atrocités commises par les terroristes en Syrie. Ses déclarations – qui insistent également sur des accusations réitérées de bombardements contre les civils, supposément perpétrés par les autorités de Damas – sortent après que le rapporteur de la Commission de l'ONU pour le pays, Paulo Pinheiro, a lancé une mise en garde contre la progression exponentielle des « violations flagrantes des droits de l'Homme, en nombre, rythme et intensité ».
Dans son rapport, Pinheiro a confirmé également la présence « croissante et alarmante » de combattants islamistes étrangers parmi les miliciens et les a accusé de radicaliser le conflit.
Dans la même veine, Human Rights Watch a accusé les bandes armées de torturer et d'exécuter les prisonniers, en donnant les exemples de plus d'une dizaine de cas documentés à Idleb, Alep, Latakia.
Pinheiro et Pillay défendent l'idée que le Conseil de Sécurité adopte une position interventionniste en Syrie, dont l'objectif, disent-ils, serait de mettre un terme au conflit, une position à laquelle la Russie et la Chine ont opposé leur veto.
Moscou et Pékin exigent d'abord que les puissances impérialistes cessent de soutenir les insurgés. Le fait est que toutes les semaines des éléments se font jour attestant de ce soutien.
Ces derniers jours, l'armée du Liban a annoncé la confiscation d'une nouvelle livraison d'armes destinée aux mercenaires syriens. Par ailleurs, sont parvenus entre les mains de l' « opposition » 400 tonnes d'équipement lourd, a affirmé ce vendredi 14 septembre le quotidien britannique Times. Parmi ces armes lourdes, des missiles sol-air et des lance-roquettes provenant de Libye.
Le trafic se produit via la Turquie, où, selon un ancien responsable de la CIA, Philip Giraldi, dans un entretien à un quotidien turc, se trouveraient des agents secrets nord-américains, français, allemands, britanniques chargés de soutien les groupes armés.
Une partie de leur mission est de trier les candidats au mercenariat, des candidats qui pourraient augmenter significativement si se confirmerait l'accord secret signé récemment entre les Etats-unis, l'Arabie saoudite et un seigneur de guerre yéménite pour le transfert de milliers de djihadistespour la Syrie.
Source: Avante, organe du Parti communiste portugais