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Le blog de pcfmanteslajolie

Mélenchon ne passe pas à la section du PCF Jarny (54)

6 Septembre 2011, 07:01am

Publié par pcfmanteslajolie

Mélenchon ne passe pas à la section du PCF Jarny (54)

 

Nous reproduisons ci-dessous la déclaration du Bureau de la section du PCF du Jarnisy dans la Fédération de la Meurthe-et-Moselle.

(photo – Mélenchon en visite à l’université d’été 2011 du PCF en compagnie d’André Chassaigne)

 

Elections 2012 : déclaration du Bureau de la section du PCF du Jarnisy

En 2012, il n’y aurait donc pas de candidat communiste à l’élection présidentielle ?

Le vote des adhérents qui s’est achevé le 18 juin 2011, et qui intronise Jean-Luc Mélenchon comme candidat aux élections présidentielles de 2012 de la coalition électorale dénommée « Front de Gauche » (Marque déposée du Parti de Gauche), est la conséquence logique des tractations et accords tenus au sommet entre le groupe dirigeant le PCF et les états-majors du PG et le groupuscule Gauche Unitaire. Dans leur principe et sur la forme, ces accords bafouaient le principe de la souveraineté des organisations de base du Parti Communiste Français, socle élémentaire de la démocratie interne du Parti.

La section du PCF du Jarnisy a depuis le début contesté la légitimité de ce processus.

Il est indéniable que le contenu des débats vifs qui se sont tenus lors de la conférence nationale du PCF du début du mois de juin a contrarié les plans du groupe dirigeant le PCF puisque ce dernier s’est vu contraint d’accepter le principe d’une primaire, ce malgré les efforts inédits déployés tous azimuts pour démoraliser les adhérents et leur faire accepter la candidature de J.L. Mélenchon par un véritable coup de force. Le résultat de cette primaire qui semble en apparence faire la part belle au nouveau cheval de course de la direction du PCF, c'est-à-dire au très mitterrandien  J.L. Mélenchon, révèle en fait une fracture profonde au sein du PCF, fracture ou divisions dont le direction du parti porte l’entière responsabilité.

Au niveau national, la candidature d’A. Chassaigne remporte la majorité des votes dans de nombreux départements dont la Meurthe-et-Moselle

Cette fracture n’est pas uniquement une conséquence de la stratégie d’accords au sommet qui préside toujours au fonctionnement de la coalition électorale dénommée « Front de Gauche ». Elle naît du malaise réel causé par les orientations du leader du Parti de Gauche en matière de politique intérieure et de politique internationale, orientations qui font la part belle à la démagogie, à l’opportunisme et au bellicisme de circonstance, des caractéristiques qui s’opposent aux fondements du communisme français.

Le « programme partagé », sorte de programme de gouvernement censé cimenter la démarche électorale dudit « Front de Gauche » n’est finalement partagé en Meurthe-et-Moselle que par une infime minorité de militants peu impliqués dans le mouvement syndical et social.

 

C’est peu dire, mais la démarche globale du « Front de Gauche », trop découplée des mouvements sociaux et essentiellement mue par les appareils politiques ne fait recette ni parmi les militants syndicaux, ni parmi la masse des travailleurs et des classes populaires touchés de plein fouet par la crise capitaliste et la politique du gouvernement Sarkozyste.

Conscient des enjeux actuels, le bureau appelle tous les adhérents du PCF de Meurthe-et-Moselle à entrer dans l’action:  

-pour sortir le PCF de l’ornière de ce cartel politicien qu’est le « Front de Gauche »

-pour empêcher la transformation formelle de ce dernier en parti politique social-démocrate qui signerait le véritable arrêt de mort du PCF

-pour redonner sa couleur révolutionnaire au Parti communiste français en Meurthe-et-Moselle, dans la lignée des héros anonymes de la République des Conseils de 1918, du Front populaire antifasciste de 1936 et concrétisée au niveau national par les réalisations du Conseil National de la Résistance aujourd’hui mises en pièce par le régime Sarkozyste.

Le bureau de section, prend acte de la désignation du socialiste J.L Mélenchon et annonce qu’il ne soutiendra pas cette candidature aux prochaines élections présidentielles (mais laisse le libre choix aux adhérents de faire ou non la campagne)

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