Arrêt maladie, indemnisation chômage: « grand débat »? Macron tente de nous enfumer … Pendant qu’il poursuit la casse !
Télévisions, radios, journaux … rivalisent pour nous présenter le « grand débat » comme la seule possibilité d’intervenir.
Pendant ce temps, avec le patronat, le gouvernement est à la manœuvre pour poursuivre la casse de nos droits …. sans attendre.
Il en est ainsi de l’indemnisation des arrêts maladies et d’un jour de carence obligatoire pour tous les salariés du privé.
Ils nous avaient déjà fait le coup « au nom de l’équité »: un puis deux puis trois jours de carence dans le privé en cas d’arrêt maladie et … puis un jour pour les fonctionnaires (en attendant deux, trois …?).
Aujourd’hui, Macron veut aller plus loin: interdire aux entreprises privées de compenser financièrement les jours de carence.
Il en est ainsi de l’indemnisation des cadres au chômage que Macron veut plafonner et limiter dans le temps - là encore « au nom de l’équité ».
Diviser pour mieux régner
La tactique est toujours la même: tenter d’opposer les salariés entre eux pour mieux les désarmer face à un patronat qui en veut toujours plus.
Depuis 30 ans pourtant, celui-ci s’est gavé.
Le total des cadeaux fiscaux dépasse les 200 milliards d’euros à l’année, les entreprises du CAC 40 ont amassé 93 milliards de profits en 2018 …
Tout va bien pour les actionnaires que le gouvernement Macron trouve encore le moyen de rassurer: l’Impôt sur la fortune (ISF) ne sera pas rétablie.
Ensemble contre un même adversaire
Ouvriers, cadres, salariés ou retraités du privé ou du public, femmes et hommes, jeunes ou vieux … nous n’avons aucun intérêt à nous diviser.
L’expérience montre qu’à chaque fois que nous avons accepté un nouveau recul (même quand il ne nous concernait pas directement), celui-ci a toujours a toujours été utilisé contre nous, le lendemain.
Ils veulent nous diviser?
Faisons converger nos luttes !
Ce qui est à l’ordre du jour, ce sont les luttes. A commencer par celles qui se mènent dans les entreprises. Pour construire un nouveau rapport de forces qui, sans rien attendre d’un débat faussé à l’avance, fera reculer Macron et le patronat.