Salaires, SNCF, Santé, retraites ... ils sont sourds? Ripostons fort !
L’illusion « Macron » n’aura pas duré.
Cette politique pèse déjà lourd et frappe chaque catégorie sociale l’une après l’autre.
L’heure est aujourd’hui à la riposte, décidée et organisée par les salariés et les citoyens eux-mêmes.
Macron poursuit et complète l’œuvre de Sarkozy et de Hollande.
En un an pratiquement aucun secteur n’aura été épargné: hausse de la CSG pour les retraités, baisse des APL pour les locataires, allègement de l’impôt pour les plus riches, « libertés » nouvelles de licencier pour les employeurs, pénurie de moyen pour les hôpitaux et les EHPAD, sélection dans les facs, remise en cause de l’accès à la justice, attaques frontales contre nos services publics - à commencer par la SNCF.
Et là, Macron ne s’en cache pas: il s’agit d’obéir aux directives européennes d’ouverture du rail à la concurrence privée.
MACRON VEUT FAIRE UN EXEMPLE AVEC LA SNCF.
UN EXEMPLE DE CASSE !
Et il veut faire un exemple. Un exemple de casse.
Partout en Europe, la privatisation du transport ferroviaire s’est accompagnée d’une hausse des tarifs.
A qui fera-t-on croire que les trains rouleront mieux et arriveront à l’heure avec plusieurs compagnies privées sur les mêmes lignes?
A qui fera-t-on croire que payer moins les cheminots et dégrader leurs conditions de travail, cela rendrait la société plus juste?
Non, l’injustice ce n’est pas le salaire ou la retraite du cheminot, l’injustice ce sont les milliards d’euros que le patronat et les spéculateurs engrangent, année par année, sans qu’ils n’en redonnent jamais rien en salaires, en impôts, en services publics !
Pour la part qui leur revient, les communistes sont bien décidés à contribuer à cette riposte et à la faire grandir jusqu’à faire reculer Macron.
Et ils mettent à la disposition des citoyens et des salariés, leur pétition pour le retrait du plan de démantèlement de la SNCF.
Je dis NON à l’application en France des règlements et directives de l’UE de marchandisation du rail, NON à la suppression du monopole historique de la SNCF sur les trains de voyageurs (art. 2141-1 du code des transports) et à la livraison de cette activité à la concurrence et au privé.
Je dis NON à l’éclatement de la SNCF et à sa transformation en sociétés anonymes par actions, rendant possible sa privatisation.
En conséquence, j’exige qu’Emmanuel Macron et Edouard Philippe retirent leur projet de loi et d’ordonnances visant la SNCF.
Je demande le retour au monopole public SNCF sur les trains de marchandises, activité sinistrée depuis la mise en concurrence. Je demande l’intégration de toutes les activités ferroviaires dans un établissement public SNCF unique, avec le renforcement du statut des personnels correspondant aux conditions de ce service public.
Ce sont des conditions nécessaires pour une politique de transports répondant aux besoins – grandes et petites lignes, horaires, arrêts, gares – de l’économie, des populations, des territoires, dans l’égalité, la sûreté, la maîtrise de la pollution, la transparence des investissements, des coûts et tarifs, avec un contrôle démocratique par les usagers et salariés : les principes du service public nationalisé conquis en 1936 et en 1945.