Macron et le patronat Un véritable recul de société
Par Armelle Hervé,
secrétaire de la section de Mantes-la-Jolie du PCF
Ordonnances contre le code du travail qui explosent toutes les protections collectives pour les salariés, attaques tout azimut contre le pouvoir d’achat, contre les services publics… la « modernité » de Macron réjouit le MEDEF.
Il veut modeler la société dont le patronat a toujours rêvé : une société sans contrainte, sans entrave pour faire toujours plus de profit, « en toute liberté » !
Lorsque Macron et ses fans veulent faire passer l’idée que ce sont les droits collectifs pour les salariés qui sont à l’origine du chômage, que le travail est un coût.
Nous ne nous trompons pas d’adversaire : le patronat est responsable.
Face à cette offensive contre les salariés d’aujourd’hui et la jeunesse de demain, des manifestations dans la rue – n’en déplaise au roi Macron – ont été associées à des grèves dans les entreprises.
Des centaines de milliers de personnes montrent qu’il est possible de construire un rapport de forces, capable de mettre en échec cette politique.
Ce n’est ni la démission de Macron, ni un sauveur suprême, ni une énième République dans 5 ans, 10 ans …qui inversera ces choix.
C’est vrai des lois sont rédigées par les députés, des ordonnances sont imposées par le gouvernement.
Mais toutes les grandes avancées sociales dans notre pays n’ont jamais été « données ».
Elles ont été « arrachées » par des luttes, convergentes, solidaires et majoritaires.
Ce sont ces luttes qui imposeront d’autres droits qui feront force de loi.
A nous de les construire.