ALSTOM-SIEMENS. LE TGV DEVIENT ALLEMAND. BOUYGUES EMPOCHE. LES SALARIES TRINQUENT.
Fin septembre, Alstom et Siemens ont annoncé la signature d’un protocole d’accord.
Pour donner le change le PDG du nouveau groupe sera celui d’Alstom et Alstom-Siemens sera coté en France mais la majorité des actions sera détenue, d’ici quelques mois, par … Siemens.
Le principal bénéficiaire sera le groupe Bouygues.
Détenteur de 28% des actions Alstom, il percevra deux « dividendes exceptionnels » de 4 euros pour chacune de ses actions soit près de 500 milliers d’euros.
Une somme qui s’ajoute aux 1,5 milliards d’euros qu’il a déjà perçu en 11 ans d’actionnariat.
Pour les salariés, le nouveau groupe annonce déjà des fusions d’activité et des « économies d’échelle » : autrement dit, des licenciements !
Avant que le groupe ne réembauche prioritairement en Allemagne, où les salaires sont moins élevés qu’en France.
Les communistes condamnent cette opération spéculative.
Ils se prononcent pour la constitution d’une véritable industrie nationale du transport ferroviaire, ce qui suppose la nationalisation d’Alstom.
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