SARKOZY BATTU. ET MAINTENANT? Augmenter les salaires.
Le 6 mai dernier, une majorité d'électeurs a décidé de changer de Président de La République en élisant François Hollande. Les communistes, qui ont contribué à la défaite de ce représentant de "la droite décomplexée", s'en félicitent. Il faut maintenant que ce changement se voit dans notre vie de tous les jours.
Après cinq années d'austérité renforcée, l'urgence c'est maintenant d'augmenter les salaires: le SMIC mais aussi tous les salaires avec le rétablissement de l'échelle mobile des salaires.
C'EST NECESSAIRE
C'est une nécessité pour tous les salariés. Voilà maintenant des années que l'augmentation des salaires se situe en dessous de l'inflation.
Aujourd'hui de nombreuses familles ne "bouclent" leur budget qu'en rognant sur des dépenses essentielles: loisirs, culture, alimentation, voire même les dépenses de santé.
On ne vit pas pour travailler, on travaille pour vivre. Et les besoins à satisfaire sont immenses.
C'est une nécessité pour tous. L'augmentation des salaires, c'est aussi des rentrées plus importantes de cotisations sociales: une sécurité sociale qui rembourse mieux, la possibilité de revenir tout de suite au départ à la retraite dès 60 ans sans décote avec 37,5 années de cotisations ….
C'est aussi des rentrées fiscales plus importantes. Avec les moyens pour l'Etat d'une véritable politique de progrès, de ré-industrialisation, de développement des services publics ..
C'est une nécessité économique. Satisfaire les besoins, c'est aussi produire ce dont nous avons besoin. Et de créer des emplois pour cela!
C'EST POSSIBLE
Contrairement à ce que nous serinent tous ceux qui, de la droite au parti socialiste, veulent nous imposer la "réduction du coût du travail" (en clair, moins de cotisations pour les patrons, davantage d'austérité pour les salariés et leurs familles), c'est possible à condition d'avoir le courage de contester la toute puissance des marchés financiers.
C'est notamment le cas en Europe où l'euro et les règles qui l'accompagnent ont justement été créées contre l'intérêt des salariés et des peuples.
Comme en Allemagne, pays présenté comme modèle alors que le nombre de "travailleurs pauvres" y a explosé pour que leurs patrons puissent exporter à bas prix vers les pays voisins - dont la France.
Plutôt que de tenter de renégocier des traités européens inamendables, n'est-il pas temps de taper du poing sur la table? Et d'affirmer le droit pour notre pays de mener la politique salariale, industrielle, commerciale et agricole qu'il décide … quitte à sortir de l'euro?
C'EST AUX SALARIES DE JOUER.
Faut-il attendre pour cela une volonté politique qui, en l'état actuel, ne viendra ni de la droite évidemment, ni du parti socialiste?
Non, les salariés n'ont jamais rien gagné que ce qu'ils avaient obtenu par eux-mêmes. A chaque fois, c'est contre le grand patronat et les puissances financières qu'ils ont dû arracher, une à une, chacune de leurs conquêtes sociales.
Et il y a besoin pour cela d'un parti communiste fort, influent, déterminé à faire bouger toutes les lignes politiques actuelles plutôt que s'en accommoder.
Le changement cela doit être pour nous. C'est à nous, maintenant, de le construire.