Rencontre PCF Mantes la Jolie - PCOT Monastir (Tunisie)

11 Octobre 2011, 05:49am

Publié par pcfmanteslajolie

Un exemplaire de l'hebdomadaire du PCOT nouvellement légalisé

Elle s'est tenue le 19 juillet dernier dans le tout nouveau local du PCOT (Parti communiste des ouvriers tunisiens) à Monastir, quelques mois après la révolution qui a balayé le régime autocratique du président Ben Ali.

Nouvelle exposition IMGP0019

Armelle Hervé, secrétaire de la section de Mantes la Jolie du PCF et les militants du PCOT de Monastir.

Nouvelle exposition IMGP0021

Contrairement au gouvernement français qui avait proposé, par la voix de Michèle Alliot-Marie, l'envoi de policiers français "anti-émeutes" pour mater les manifestations ou encore au président du FMI, Dominique Strauss Kahn, qui avait décerné un label d'éfficacité à la Tunisie de Ben Ali, les communistes de Mantes la Jolie sont venus apporter leur soutien à celles et à ceux qui luttent.

Car la Tunise, c'était avant tout un pays entier privatisé au profit de Ben Ali (et des puissances occidentales) et de ses proches, sous la coupe d'un parti unique, le RCD. Un pays où la corruption des dirigeants s'étalait au grand jour (photo. Runies de Carthage. Les vestiges et objets pillés ont été retrouvés dans les palais présidentiels. On voit ici l'accès direct à la mer du palais résidentiel passant ... dans le site historique).

Redimensionnement de Nouvelle exposition IMGP0011

La Tunise est maintenant un pays à la croisée de chemins avec un peuple qui s'est donné une centaine de partis politiques, qui tente de déjouer les pièges de ceux qui aimeraient profiter de son inexpérience après plusieurs dizaines d'années de dictature et de médias aux ordres du pouvoir.

Des débats profonds traversent le pays. Faut-il maintenant terminer pour de bon cette révolution (forces conservatrices) ou, au contraire, aller beaucoup plus loin vers le pouvoir rendu au peuple, aux citoyens? Faut-il revendre les biens confisqués à la famille Ben Ali (des pans entiers de l'économie tunisienne, complexes touristiques, aéroports..) ou les nationaliser (c'était l'objet d'un mouvement de grève des salariés de l'aéroport de Monastir en juillet dernier)?

Une partie de la réponse sera donnée le 23 octobre prochain avec l'élection d'une assemblée constituante chargée notamment de rédiger une nouvelle constitution.

Les obstaces ne manquenet pas. Des valises de billets continuenet leur valse (du clan Ben Ali mais aussi de certains islamistes qui tentent de récupérer ainsi l'audience que le peuple leur refuse), seuls 50% des Tunisiens se sont inscrits sur les nouvelles listes électorales .. mais il n'en demeure pas moins que la chute de Ben Ali a ouvert une nouvelle page dans ce pays - examinée avec atttention par les peuples des aures pays arabes.

MJ.

Solidarité avec les peuples.

Alors que l'Europe et la france ont multiplié les expulsions violentes pour quelques centaines de tunisiens ou de Lybiens venus chercher refuge, la Tunise - un pays de 10 millions d'abitants, aux finances exangues car pillées et emportées par la famille Ben Ali - accueillait, au mois de juillet, 100.000 réfufgiés lybiens sans distinction du camp qu'ils avaient choisi. Fin juillet, la Tunise investissait dans des camps de toile climatisés (l'espace frontalier enre les deux pays est le désert).

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