Israël livre au Maroc deux satellites espions
/image%2F0906419%2F20250314%2Fob_b7fe15_maroc.jpg)
Dans le domaine militaire La coopération entre les deux pays, s'est traduite par un accord pour la livraison au Maroc de deux satellites espions.
Selon un rapport de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) publié en mars 2024, Israël est devenu le troisième fournisseur d'armement du Maroc, représentant 11 % des importations d'armes du royaume entre 2019 et 2023, derrière les États-Unis (69 %) et la France (14 %).
Récemment, le Maroc a conclu un accord avec la société israélienne Elbit Systems pour l'acquisition de 36 pièces d'artillerie autotractées ATMOS 2000, préférant cette offre à celle de l'entreprise française KNDS. Cette décision est perçue en France comme un revers, surtout après le rapprochement franco-marocain marqué par la reconnaissance par Paris de la "souveraineté" du Maroc sur le Sahara occidental.
Cette coopération militaire renforcée intervient dans un contexte où le Maroc est mentionné parmi les destinations potentielles pour la relocalisation des habitants de la bande de Gaza, selon un plan proposé par l'ancien président américain Donald Trump. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a déclaré que "la décision appartient toujours aux Palestiniens" et que le Maroc "n’est pas concerné par la relocalisation des Palestiniens de Gaza".
Parallèlement, Israël a entamé la construction d'une usine de drones militaires au Maroc, concrétisant ainsi un projet annoncé en avril 2024 par BlueBird Aero Systems. Des experts israéliens sont actuellement sur place pour superviser les travaux, malgré les tensions régionales liées aux actions israéliennes à Gaza.