Quand les chiens de garde s'opposent à la démocratie à la gare de Mantes
Mercredi 20 novembre, les communistes qui distribuaient leur journal sur la voie publique devant la gare de Mantes-la-Jolie ont eu la surprise de voir arriver vers 18h00 5 à 6 agents de la police ferroviaire (entreprise privée délégataire de la SNCF) prétendant leur interdire la distribution.
Ceux-ci - dont l'un s'est prétendu ouvertement "électeur du Front national depuis 20 ans" - ont même poussé l'absurdité jusqu'à vouloir verbaliser les militants (en photo le récépissé de verbalisation après que les militants aient refusé de présenter leurs pièces d'identité et de décliner leurs identité puisque ces agents n'avaient aucun pouvoir de contrôle en dehors de l'enceinte de la gare au sens strict).
Il faut croire que les communistes gênent pour que ces agents, illégalement, se soient crus permis de "se faire des communistes" alors que quelques semaines auparavant les élus de la GPSEO avaient investi les abords et l'intérieur de la gare sans que cette même "police" ferroviaire se croit autorisée à intervenir.
Rappelons que les gares et leurs abords sont la propriété de l'Etat et qu'une telle intervention est manifestement illégale.
Nous demandons publiquement à la direction de la SNCF de s'expliquer sur ce dérapage inadmissible, d'ouvrir une enquête interne suivie de sanctions tant vis-à-vis de l'entreprise délégataire que des agents préférant harceler des militants qui ne leur plaisent pas plutôt que d'assurer la sécurité des usagers dans le respect du droit.