Renault. Pierre Bédier: oui aux subventions publiques mais sans rien demander en échange
Le Président du Conseil départemental vient de répondre au courrier que lui a adressé Armelle Hervé, secrétaire de la section du canton de Mantes-la-Jolie du PCF et conseillère municipale.
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Pas très content qu'on lui demande des comptes, Pierre Bédier réalise un joli tour de passe-passe pour se justifier en indiquant qu'il n'accepterait pas que les entreprises se mêlent de la gestion du Conseil départemental (et donc ? La réciproque serait vraie).
Sauf que l'élu yvelinois oublie une chose: c'est que si les entreprises ne subventionnent pas les collectivités territoriales, en retour il s'agit bien de l'utilisation de fonds publics !
Est-il vraiment scandaleux que ces fonds publics soient accordés sous condition - de maintien de l'emploi et de la production par exemple ?
Une question d'autant bienvenue qu'on est en droit de se demander si l'action du Président du Conseil départemental a été vraiment aussi efficace qu'il veut bien le dire - à commencer par Dunlopillo ou encore Calcia-Gargenville dont il a lâché les salariés en rase campagne ?
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