Communiqué de presse Nopivals : Un gouvernement borné
La nomination de la nouvelle ministre de l’écologie confirme la subordination du gouvernement aux grandes entreprises du BTP et la volonté de passer outre toute préoccupation sociale et environnementale.
Avec Elisabeth Borne, surnommée madame Vinci tant son positionnement en faveur des géants de la bétonnière est flagrant, le signal est très clair du mépris affiché de toute sensibilité écologique.
Après avoir fait ses preuves dans la destruction du service public ferroviaire [1], nul doute que la même poigne sera employée pour parfaire les innombrables écocides environnementaux en cours.
Carrières dans le Vexin, Europacity, Innovaparc, Opensky, viaducs et routes sans fin, gares du grand Paris, Batignoles,... Le béton coule à flot, jusqu’à l’indigestion.
Cette prétentieuse tour de Babel, qui convoite la "dubaïsation" de la France d’un regard gourmand, risque bien de se noyer dans ses propres fondations.
Les signaux climatiques, économiques, sociaux et environnementaux ont beau hurler à plein poumons (de plus en plus pollués), les VRP des multinationales que sont devenus les ministres (et leurs serviteurs zélés locaux), sont sourds à toute raison, ne jurant que par la croissance et la fuite en avant, incapables de réfléchir ou s’adapter aux enjeux planétaires qui se dessinent de plus en plus rapidement.
L’artificialisation des sols, la consommation de ressources et l’endettement générés par une telle politique auront et ont déjà des conséquences irréversibles et potentiellement dramatiques, d’abord envers les plus démuni.es.
En aucun cas ne pourra être évoquée l’innocence quand sera enfin reconnu la notion d’écocide, tant les alertes sont nombreuses et l’obstination des tenants de ce système capitaliste mortifère est têtue.
Nopivals ne manquera pas de dénoncer et continuer d’agir avec d’autres contre ces agissements archaïques et néfastes.
Le collectif Nopivals.
[1] pourtant la formule la moins polluante pour le transport des personnes et du fret.