Exploitation, chômage ASSEZ AUGMENTEZ NOS SALAIRES
Depuis des années, notre pouvoir d’achat est en baisse.
Les salaires bloqués, les retraites amputées, la spéculation immobilière (qui rejette les salariés de plus en plus loin de leurs lieux de travail) finissent par nous rendre la vie de plus en plus impossible.
NE NOUS TROMPONS PAS DE COLERE !
« Moins d’impôts, moins d’Etat » proclame le mouvement des « Gilets jaunes » soi-disant « spontané » et « apolitique ».
Mais « moins d’impôts, moins d’Etat », c’est déjà ce que fait le gouvernement Macron !
Sur la lancée des gouvernements Sarkozy et Hollande, ce sera par exemple 40 milliards d’euros de cadeaux au Patronat en 2019 mais aussi une baisse d’impôts sur les bénéfices des entreprises qui passerait de 35% à 25% en 2022 (cet impôt était égal à 50% il y a quelques années et n’a cessé de baisser).
C’est cet argent qui manque à nos écoles, nos lycées, nos facultés, à la sécurité sociale, à nos retraites, aux hôpitaux et aux EHPAD, aux services publics de proximité dont les fermetures nous obligent à utiliser de plus en plus nos voitures.
C’est au nom de cette même logique de « concurrence libre et non faussée » qu’ils justifient les fermetures de ligne SNCF, l’abandon du fret ferroviaire qui jettent sur les autoroutes privatisées poids lourds, « bus Macron » et véhicules personnels.
Répondre aux besoins ne peut passer par une baisse d’impôts qui n’a jamais profité qu’aux patrons et aux plus riches mais par des mesures fortes de JUSTICE FISCALE : faire payer davantage les patrons et les plus riches.
AUGMENTEZ NOS SALAIRES.
Alors que les profits n’ont jamais été aussi élevés (93,4 milliards d’euros en 2017 pour les entreprises du CAC 40 – en hausse de 24% en un an), on continue à nous dire qu’il n’y a pas d’argent pour augmenter nos salaires.
è L’augmentation des salaires, c’est pouvoir vivre mieux : répondre à ses besoins en matière de logement, d’équipements, choisir ce que l’on veut consommer, pouvoir partir en vacances, se cultiver.
è L’augmentation des salaires c’est aussi relancer la consommation intérieure et donc créer des emplois. C’est aussi davantage de cotisations sociales salariales et patronales pour améliorer nos retraites, notre couverture sociale, pour permettre à nos services publics de mieux fonctionner.
Et si tout démontre la nécessité d’augmenter les salaires, ne pas le faire est donc bien une volonté politique largement partagée par les dirigeants des partis de gauche, de droite et de son extrême (Marine Le Pen soutient les « gilets jaunes » quand ils réclament moins d’Etat mais dénonçait en 2010 les grèves pour les retraites où, selon elle, « les syndicats jetaient la France dans le chaos » et où elle exigeait « la tolérance zéro pour tous les émeutiers »).
POUR LES COMMUNISTES, IL FAUT CREER
UN RAPPORT DE FORCES FAVORABLE
AU MONDE DU TRAVAIL
Et il ne suffira pas pour cela de défiler le week-end ou de bloquer les surfaces commerciales pour empêcher les achats de fin d’année de celles et de ceux qui, justement, souffrent quotidiennement de cette politique. Sans compter les dérapages violents et souvent ouvertement racistes !
Pour être efficace, ce rapport de forces doit se construire au sein même des entreprises – français et immigrés – dans la lutte pour l’augmentation des salaires, le respect de notre dignité et de nos droits pour en gagner d’autres, contre les licenciements, les délocalisations.
Pour la part qui leur revient, les communistes sont disponibles pour mener ce vrai débat de société, pour aider à organiser les luttes et leurs convergences vers un changement de société.
Et ils vous appellent à les rejoindre nombreux.