Jeudi 21 juin. Mantes-la-Ville et Mantes-la-Jolie. La CGT à la rencontre des agents des services publics
Combative, la CGT dans notre région.
Jeudi 21 juin, du coup ce n'était pas que la fête de la musique ou, plutôt, une nouvelle musique de détermination et de de luttes l'a précédée.
Dans la journée, deux stands ont été installés: l'un le matin à Mantes-la-Jolie en face de l'Hôpital, l'autre à partir de midi devant l'Hôtel de Ville ("tenu" par l'extrême-droite) de Mantes-la-Ville.
Deux espaces pour discuter avec les passants et les salariés mais aussi d'où sont partis les militants à la rencontre des salariés de La Poste, de l'Hôpital, des mairies alentours …
Avec une question que le syndicat a tenu à poser en grand: celle de pouvoir tout simplement voter CGT.
Une vraie question tant les obstacles dressés par le patronat et le gouvernement pour empêcher les listes CGT de se constituer sont nombreux.
L'objectif, on l'aura vite compris, est de pouvoir fausser la représentation et le rapport de force syndicaux comme cela a été le cas dans le privé.
C'est tout simple: quand il n'y a pas de liste CGT, celle-ci fait zéro voix tandis que les syndicats réformistes, moins gênés voire encouragés par les directions, en profitent "électoralement".
Ce qui n'est pas le cas des salariés vis-à-vis de leurs droits, de leurs intérêts ou du respect qu'ils arrivent (ou non) à imposer.
Ce n'est par hasard si les élections directes à la sécurité sociale ou prud'homales ont été abrogées.
C'était les seules qui, au plan national, permettait de mesurer l'influence des syndicats (y compris patronal. Pour rappel à peine plus de 10% du patronat votait - ce qui n'empêchait pas le MEDEF de s'attribuer l'immense majorité des sièges patronaux sans évoquer - là - de désaffection des électeurs).
Une situation à laquelle la CGT est bien décidée à faire face avec et pour les salariés.
Vous trouverez, ci-dessous, quelques photos prises à cette occasion