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Le blog de pcfmanteslajolie

Un toit c’est un droit, Le logement social en est la garantie

12 Mars 2018, 09:56am

Publié par pcfmanteslajolie

Chacun sait que le logement constitue un besoin indispensable.

Les profiteurs et les spéculateurs organisent la pénurie pour faire monter les loyers.

Le logement social est le principal acquis populaire pour s’opposer à cette logique du profit.

Les loyers des ménages n’ont pas cessé d’augmenter ces dernières années.

 

En Ile-de-France, ceux-ci représentent 25% des revenus des familles.

Et ce n’est qu’une moyenne: pour beaucoup, c’est bien davantage ! Alors même que la qualité des logements (surface, confort …) a cessé de progresser.

 

Le logement social est le

principal acquis populaire

pour s’opposer à

la logique du profit.

 

C’est vrai pour ceux qui y résident mais c’est vrai aussi pour tous car il contribue à limiter la flambée des prix dans le marché privé.

 

C’est si vrai qu’à Mantes-la-Jolie, la casse de 1.200 logements sociaux a eu une conséquence immédiate: la flambée des prix dans le privé et la hausse du foncier, sans compter la multiplication des « marchands de sommeil » grâce à la pénurie de logements - et cela partout dans le Mantois.

 

Macron. Le coup de force

contre le logement social.

 

L’année dernière, il a déjà réduit l’APL de 5 euros par mois.

Et il prévoit, dans le budget 2018, d’amputer de 20% le budget logement.

 

Cela représente 3,3 milliards par an.

C’est l’équivalent de ce que les super-riches vont gagner cette année avec la suppression de l’ISF ou de ce que vont empocher les marchands d’armes avec l’augmentation du budget de la guerre.

 

Premier touché: le secteur HLM et, encore, les APL qui seraient amputées de 50 à 60 euros par mois (720 euros par an !)

 

 

Cette politique aggrave

encore la situation.

 

Dès à présent, le gouvernement incite à augmenter les surloyers au détriment des ménages à revenus moyens, ce qui réduira encore la diversité sociale dans les quartiers.

Le gouvernement  prive les HLM des moyens de construire et les pousse à s’autofinancer en vendant une partie de leur parc voire, comme à Mantes-la-Jolie, à privatiser (OPIEVOY devenu Les Résidences Yvelines-Essonne, elle-même dirigée par Raphaël Cognet, représentant du MEDEF - Achat de Mantes-en-Yvelines Habitat par Les Résidences Yvelines-Essonne).

 

Communistes, nous appelons à :

 

  •  L’abandon du projet de baisse des APL de 60 euros sur les locataires en HLM
  •  Le gel des loyers pour plusieurs années et le plafonnement des loyers du secteur privé
  •  Un financement de la construction et de l’entretien des logements sociaux notamment par le livret A rendant possible des emprunts longs et à taux très bas et par le retour à 1% de la cotisation logement des employeurs.

 

Stationnement.

Un nouveau prétexte

pour augmenter les loyers.

 

Osica, Mantes-en-Yvelines Habitat … ces sociétés ont commencé à proposer aux locataires la location d’une place de stationnement au prix de 20 euros par mois.

 

Tout bénéf pour elles! Sous prétexte de « résidentialisation », la droite municipale leur a rétrocédé les espaces extérieurs … à l’euro symbolique.

Elle a aussi réduit le nombre de places de stationnement.

De son côté la pénurie de logements sociaux débouche sur une suroccupation des logements (trois générations dans le même logement par exemple) et un plus grand nombre de véhicules qu’il faut bien garer quelque part. Résultat? Un stationnement anarchique au détriment des espaces verts notamment sans parler des énervements.

 

Et, au bout du compte, certains locataires de bonne foi préfèrent payer pour pouvoir être assurés de leur place. Et la société HLM encaisse !

 

Le 31 mars, reprise des expulsions locatives.

 

Fin de la trêve hivernale. Les expulsions locatives vont reprendre. Premiers touchés: les femmes et les enfants alors que leur expulsion coûtera souvent plus cher que leur maintien dans le logement.

 

A Mantes-la-Jolie, les communistes proposent:

 

1. Un système municipal permettant de limiter l’augmentation des loyers dans le secteur privé. En échange de loyers accessibles (et après une visite préalable à la location du service d’hygiène et de sécurité), la municipalité s’engagerait à se substituer au locataire défaillant en cas d’accident de paiement.

2. La création d’un service municipal anti-expulsions. Ce service pourrait être joint par les locataires et les propriétaires dès les premiers incidents de paiement. Il agirait pour trouver des solutions EN AMONT d’une éventuelle procédure judiciaire.

3. L’interdiction des expulsions locatives sur le territoire de la Ville. Ces deux premières propositions concrétisées, un arrêté municipal pourrait interdire toute expulsion locative sans relogement préalable sur le territoire municipal.

 

Un toit c’est un droit,  Le logement social en est la garantie
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