NE LAISSONS PAS CASSER LE SERVICE PUBLIC
La droite et son extrême (le Front national) n’ont pas de mots assez durs pour fustiger les services publics.
Des services publics qui, à les entendre, seraient coupables de tous les maux: inefficacité et gouffre financier.
Ce qu’ils ne disent pas, c’est qu’ils veulent les remplacer partout où ils le peuvent par des entreprises privées plus soucieuses évidemment de rentabilité financière que de satisfaction des besoins des usagers.
En ce domaine comme dans beaucoup d’autres, malheureusement le PS et les verts au pouvoir non seulement n’ont jamais remis en cause une seule privatisation mais ils ont « préparé le terrain » pour de nouvelles attaques.
Le gouffre financier et écologique, ce sont les privatisations.
Il en est ainsi du domaine de la santé.
A coups de déremboursements de la sécurité sociale, de regroupements et de fermetures de services hospitaliers, de diminutions de personnel … c’est l’accès pour toutes et tous aux soins de qualité qui est remis en cause.
Mais la cure d’austérité n’est pas pour tout le monde.
Si la sécurité sociale rembourse de moins en moins les patients; finance de moins en moins les hôpitaux, elle se montre beaucoup moins intransigeante avec les laboratoires pharmaceutiques privés.
Ceux-ci, selon « Médecins du monde », vont jusqu’à
facturer des traitements 400 fois leur coût de production!
Il en est ainsi en général de la sacro-sainte mise en concurrence que veut nous imposer l’Union européenne.
Ces orientations se traduisent pour la SNCF, par exemple, par l’abandon des lignes dites secondaires et du transport de marchandises (fret) au profit des entreprises privées et du « tout routier » (poids lourds, « cars macrons ») dont les dégâts écologiques ne sont pourtant plus à démontrer.
Répondre aux besoins, c’est défendre
et élargir le service public
Au contraire de ces orientations, les droits pour tous à la santé, à l’éducation, à l’énergie, au transport …
appellent un développement des services publics. Comme la nationalisation du secteur bancaire afin que notre pays se donne les moyens d’une politique progressiste.
Au-delà des illusions électorales qui visent à masquer l’essentiel, c’est la mobilisation des salariés, des citoyens qui, par leurs luttes, pourra créer ce rapport de forces nécessaire pour changer réellement cette société inégalitaire.
Pour la part qui leur revient, les communistes y contribueront.
Les « arnaqueS idéologiques »
A la fin des années 80, le gouvernement socialiste avait justifié la disparition de certains services publics par la nécessité d’un « seul cœur de métier » pour une entreprise publique.
C’est ainsi qu’on a découpé les PTT en La Poste et France Télécom (devenu Orange), EDF et GDF (devenue Engie avec la multinationale Suez).
Qu’en est-il aujourd’hui?
La Poste (pratiquement privatisée) propose des forfaits mobiles en concurrence avec Orange, Engie de l’électricité et EDF … du gaz.
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