Volkswagen: retour sur l'histoire
Bonjour la COP 21.
Ainsi donc, le contructeur automobile Volkswagen a été pris ses mains dans le pot de confiture.
Les mains dans le cambouis, serait plus vrai, puisqu'il a triché en proclamant que ses bagnoles ne polluaient pas le moins du monde, au coeur du système capitaliste qui détruit la nature et le genre humain pour faire toujours plus du profit.
"Désolé" a même larmoyé le boss de la firme allemande dans les médias.
Des larmes de crocodile de capitaliste.
En tout cas, durant la Deuxième Guerre mondiale, la firme Volkswagen n'a pas triché.
Elle fait corps bien avant le conflit mondial avec le régime nazi.
Son patron, Ferdinand Porsche, adhère au parti hitlérien en 1937.
Il sera même membre de la SS en 1942.
S'il fait construire la voiture du peuple, la volkswagen, avec l'aide d'Hitler, il n'oublie pas de participer à l'économie de guerre allemande de son führer, comme par exemple la production de chars, tout en étant grassement payé.
Pour cela, il a disposé de moyens financiers considérables, avec la confiscation des biens des syndicats dissous et ceux des juifs allemands, pour construire une usine gigantesque.
En 1945, l'usine est partiellement détruite par des bombardements.
Mais elle va reprendre ses activités, business oblige, sous la sous la conduite d’un administrateur provisoire allemand placé sous tutelle anglaise.
C'est la guerre froide.
Il faut à tout prix relever la partie ouest de l'Allemagne, pour en faire un état à part entière, contrairement aux accords passés durant la guerre entre les USA, la Grande-Bretagne et l'URSS.