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Le blog de pcfmanteslajolie

Nouveau tract des communistes de Mantes la Jolie. L'urgence. Augmenter les salaires

31 Mars 2012, 18:37pm

Publié par pcfmanteslajolie

Après la Grèce, c'est au tour de l'Espagne. Et le mécanisme européen de stabilité vise à généraliser l'austérité à toute l'Europe.

L'URGENCE: AUGMENTER LES SALAIRES

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Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) a été approuvé par l'Assemblée nationale et le Sénat (où la gauche est majoritaire) (*).

Sur la lancée, 25 des 27 dirigeants des pays de l'Union européenne ont signé le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance dans l'union économique et monétaire (TSCG).

(*) Les députés et sénateurs socialistes se sont abstenus laissant ainsi UMP et MODEM l'emporter

DE VERITABLES ARMES CONTRE LES SALARIES

 

Au nom de la stabilité de l'euro, il s'agit tout simplement de livrer au privé des pans entiers des services publics, de faire pression sur les salaires.

En diminuant les dépenses publiques, elles pèseront sur la consommation dans chacun des états et donc sur la croissance.

C'est ce qui se passe en Grèce où ce type de politique a conduit à la catastrophe - avec une politique industrielle et de services qui s'est effondrée. Résultat: un chômage à 22%, une forte baisse des salaires, la diminution de la protection sociale, des centaines de milliers de nouveaux pauvres.

C'est la voie que prend aujourd'hui l'Espagne avec un nouveau cortège de mesures d'austérité.

C'est la voie que veulent prendre aujourd'hui tous les dirigeants européens - de droite ou de gauche.

 

DERRIERE LES DECLARATIONS RASSURANTES?

ASSURER LA DOMINATION DES MARCHES FINANCIERS

 

Car c'est bien de cela dont il s'agit.

Au fil des années (depuis 1973, voir au verso), ceux-ci n'ont eu de cesse que de parvenir à s'emparer du pouvoir au détriment des citoyens.

Déjà, en Grèce et en Italie, ce sont deux représentants des marchés financiers qui, sans aucune élection, sont parvenus au plus haut niveau de l'Etat pour imposer leurs politiques d'austérité.

Aujourd'hui, ce "mécanisme" et ce "nouveau traité" prévoient que "la réduction de la dépense publique" sera inscrite dans chacune des législations des pays.

Cela veut dire moins de protection sociale, moins de services publics … qui seront livrés au privé … et donc aux marchés financiers. La boucle est bouclée!

 

AUGMENTER LES SALAIRES POUR SORTIR DE LA CRISE

 

A l'inverse de ce "mécanisme infernal", c'est au contraire une véritable politique en faveur des femmes et des hommes de notre pays qu'il faut mettre en œuvre.

A commencer par une forte augmentation des salaires. Parce que c'est une nécessité. Au 21° siècle, il n'est pas concevable que la vie devienne toujours plus dure pour la majorité d'entre nous.

Se nourrir, s'habiller, se loger décemment, se distraire et se cultiver … ne sont pas des rêves. C'est un droit pour toutes et pour tous.

Davantage de salaires, c'est davantage de cotisations pour notre protection sociale (sécurité sociale et retraites), c'est davantage d'impôts sur le revenu (pour nos services publics, nos établissements scolaires ..), c'est davantage de consommation et, au bout du compte, c'est moins de chômeurs.

Et si les traités européens s'y opposent, la France (5° puissance économique mondiale) a tout à fait les moyens de s'en défaire.

Cela passe par trois objectifs incontournables:

 La remise en cause des traités européens 

 L'augmentation du SMIC (pour le porter à 1.700 euros aujourd'hui) ET de tous les salaires

 L'annulation par l'Etat de la plus grande partie de la dette que notre pays n'a contractée que pour satisfaire ou renflouer les marchés financiers.

 

La section de Mantes la Jolie du PCF.

 

 

 1591,2 milliards d'euros. D'où vient la dette?

 

 Elle a, en effet, explosé depuis 1974, passant de 14% du Produit intérieur brut à 82,3% en 2010 soit 1591,2 milliards d'euros.

 Avec 50 milliards d'euros par an, les intérêts de la dette sont devenus le troisième poste de dépenses du budget de l'Etat.

 Avant 1974, l'Etat pouvait emprunter directement et sans intérêt auprès de la Banque de France. C'est un ministre de Georges Pompidou qui, en 1973, a interdit cette possibilité: Valéry Giscard d'Estaing.

 Depuis - et parce que personne n'a jamais changé cette règle, l'Etat doit emprunter auprès des marchés financiers qui fixent au jour le jour les taux d'intérêts.

 La somme actualisée des intérêts de dettes payées aux marchés financiers depuis 1974 représente pour la France près de 1200 milliards d'euros - soit les quatre cinquièmes de la dette actuelle!

 

Sortir de cette spirale infernale. Sortir de Maastricht, de Lisbonne et de l'euro.

 

 A chaque traité, au nom de l'Europe, les dirigeants européens ont consolidé les acquis qu'ils avaient obtenu pour les marchés financiers avant d'en exiger d'autres: Maastricht - création de l'euro et de la banque centrale européenne (indépendante des états mais pas des marchés financiers), Lisbonne: concurrence libre et non faussée qui exige la privatisation de pans entiers de l'économie et interdit les nationalisations (sauf quand il s'agit de renflouer les banques .. avant de les privatiser à nouveau).

 A un point tel qu'aujourd'hui, en Grèce et en Italie (pour commencer?), ce ne sont plus les citoyens qui élisent leurs dirigeants mais les marchés financiers qui les désignent.

 N'est-il pas temps de remettre en cause ces traités et l'euro en accompagnant cette démarche de mesures fortes (nationalisation des banques, développement des services publics, le droit de subventionner notre agriculture par exemple …) et de retrouver des possibilités d'actions économiques et politiques? Des possibilités d'actions économiques et politiques qui permettraient de s'opposer aux délocalisations d'entreprises, aux politiques de "baisse de salaires compétitive" (comme en Allemagne qui maintient de très bas salaires pour mieux exporter en Europe et néglige, du coup, les besoins de ses propres citoyens)? Des possibilités d'actions économiques et politiques qui permettraient de développer d'autres coopérations mutuellement avantageuses avec d'autres pays, notamment ceux en voie de développement?

 

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