La Sécurité sociale devient le pilier du nouvel État-providence au Népal
Lors de la 7ᵉ journée nationale de la Sécurité sociale, le Premier ministre communiste du Népal, KP Sharma Oli, a lancé un grand plan pour faire de la Sécurité sociale le pilier d'un nouvel État-providence.
Le Népal donne à sa visée socialiste l'objectif d'assurer la justice sociale et l'égalité à tous les habitants.
Article et traduction Nico Maury
La Sécurité sociale au Népal est fondée en 1994 par le gouvernement du Premier ministre communiste Man Mohan Adhikari (Parti Communiste du Népal - Marxiste-Léniniste Unifié).
Cette Sécurité sociale s'organise en quatre branches :
- Santé et maternité
- Sécurité accident et invalidité
- Protection des familles dépendantes
- Retraites
En 2011, la Caisse de Sécurité sociale (SSF) du Népal est fondée pour financer la Sécurité sociale par l'impôt selon le modèle britannique de la NHS.
La cotation sociale comme base du financement de la Sécurité sociale
Avec la loi de 2018, le gouvernement de Khadga Prasad Sharma Oli (Parti Communiste du Népal - Marxiste-Léniniste Unifié) réforme en profondeur le système de financement.
La loi de 2018 est une avancée monumentale pour les travailleurs à bas salaires qui, jusqu’à présent, avaient du mal à joindre les deux bouts et qui ignoraient souvent d’où viendrait leur prochain repas. Désormais, pour une contribution minimale, ils ont accès à des services de base et à la retraite. De plus, cette loi de 2018 oblige les employeurs à verser le salaire de base obligatoire aux employés.
Ces obligations fixées par le gouvernement communistes ont permis une augmentation générale des salaires et de dégager les fonds nécessaires pour financer la SSF.
"De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins"
Cette loi introduit la cotisation sociale comme base du financement et établit un Conseil d'administration tripartite de 13 membres dans sa gestion. La caisse est présidée par le secrétaire du ministère du Travail et de l'Emploi du gouvernement du Népal et des représentants des agences gouvernementales, des employeurs et des syndicats ouvriers.
Le financement de la SSF est donc réalisé, comme en France, à partir de la richesse créée (production) et non de l'impôt.
À ce jour, 18.519 employeurs cotisent à cette caisse (Contribution totale des employeurs : 20%) et 999.806 salariés sont inscrits (Contribution totale des employés : 11%).
2024 : L'Universalisation de la Sécurité sociale
Le Premier ministre du Népal, KP Sharma Oli va généraliser le système de Sécurité sociale. "Il n'existe plus dans le pays des situations où les citoyens ressentent l'absence de protection et de soutien. L'État et le gouvernement sont là pour le bien-être des citoyens" explique le Premier ministre communiste. Le gouvernement donne la priorité à la justice sociale et à la dignité dans sa quête de prospérité générale.
Le plan du gouvernement communiste est de faire de la Sécurité sociale un pilier de l'État-providence.
La Sécurité sociale a été inscrite dans la Constitution comme un droit fondamental du citoyen et elle doit matérialiser la naissance d'un État-providence qui existe pour assurer la justice sociale et l'égalité à tous les habitants du Népal. "La Sécurité sociale est une partie intégrante de la vie sociale, de l'État et de l'ingénierie sociale".
L'objectif fixé par la constitution de 2015 de faire du Népal un pays orienté vers le socialisme, puise ses forces dans la recherche de la prospérité de tous et la Sécurité sociale est le cœur de ce projet. Le Parti Communiste du Népal - Marxiste-Léniniste Unifié, fidèle à sa volonté de faire du Népal un pays socialiste prospère, œuvre pour que le système de protection sociale du Népal garantisse la Sécurité sociale et la justice sociale à tous les citoyens.
La Sécurité sociale devient le pilier du nouvel État-providence au Népal
Lors de la 7ᵉ journée nationale de la Sécurité sociale, le Premier ministre communiste du Népal, KP Sharma Oli, a lancé un grand plan pour faire de la Sécurité sociale le pilier d'un nouve...